Laplanche & Pontalis : Ensemble organisé de désirs amoureux et hostiles que l’enfant éprouve à l’égard de ses parents.
Sous la forme dite positive le complexe se présente comme dans l’histoire d’Œdipe-Roi : désir de la mort de ce rival qu’est le personnage du même sexe et désir sexuel pour le personnage du sexe opposé.
Sous sa forme dite négative il se présente à l’inverse : amour pour le parent du même sexe et haine jalouse du parent de sexe opposé.
En fait, ces 2 formes se retrouvent à des degrés divers dans la forme dite complète du complexe d’Œdipe.
Selon S. Freud, il est vécu dans sa période d’acmé entre 3 et 5 ans, lors de la phase phallique ; son déclin marque l’entrée dans la période de latence.
Il connaît, à la puberté, une reviviscence et il est surmonté avec plus ou moins de succès dans un type particulier de choix d’objet.
Il joue un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et dans l’orientation du désir humain.
Les psychanalystes en font l’axe de référence majeur de la psychopathologie, cherchant pour chaque type pathologique à déterminer les modes de sa position et de sa résolution.
L’anthropologie s’attache à retrouver la structure triangulaire du complexe d’Œdipe, dont elle affirme l’universalité, dans les cultures les plus diverses et pas seulement dans celles où prédomine la famille conjugale.
Bref, le complexe d’Œdipe réside dans la triangulation, lorsque le père vient faire tierce personne dans la dyade mère-enfant (séparation, ouverture sur le monde).
samedi 5 mai 2007
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