Dolto : Les castrations sont des épreuves mutantes quelques fois ratées, quelques fois accomplies, ayant des effets symboliques promotionnants ou des effets pathogènes.
Laplanche & Pontalis : Complexe centré sur le fantasme de castration, celui-ci venant apporter une réponse à l’énigme que pose l’enfant à la différence anatomique des sexes (présence ou absence de pénis) : cette différence est attribuée à un retranchement du pénis chez la fille.
La structure et les effets de ce complexe varient chez le garçon et chez la fille (cf. tableau ci-dessous).
Le garçon redoute la castration comme réalisation d’une menace paternelle en réponse à ses activités sexuelles ; il en résulte pour lui une intense angoisse de castration (cf. S. Freud – « Le petit Hans » et S. Ferenczi – « Le petit homme-coq »).
Pour la fille, l’absence de pénis est ressentie comme un préjudice subi qu’elle cherche à nier, compenser ou réparer.
Le complexe de castration est en étroite relation avec le complexe d’Œdipe et plus spécialement avec la fonction interdictrice et normative de celui-ci.
Sandor Ferenczi : La haute estimation narcissique du pénis peut se réclamer du fait que la possession de cet organe contient la garantie d’une nouvelle union avec la mère (avec son substitut) dans l’acte du coït.
Etre dépouillé de ce membre équivaut à une séparation renouvelée avec la mère et signifie être de nouveau livré en désaide à une tension de besoin empreinte de déplaisir (comme lors de la naissance).
La fantaisie du retour dans le ventre maternel est le substitut du coït de l’impuissant (celui qui est inhibé par la menace de castration).
Sigmund Freud : L’angoisse de castration se développe en angoisse de conscience, en angoisse sociale.
samedi 5 mai 2007
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