
« Les hommes sont affligés de souffrances, d’angoisses et de peurs nombreuses qu’ils sont dans l’incapacité d’éviter. La méditation a pour fonction d’éliminer ces souffrances et ces angoisses.
Nous pensons généralement que bonheurs et souffrances viennent de circonstances extérieures. Continuellement affairés, d’une manière ou d’une autre, à réorganiser le monde, nous tentons d’écarter un peu de souffrance par ci, de rajouter un peu de bonheur par là, sans jamais atteindre le résultat souhaité.
[…] Le point de vue de la méditation considère au contraire que bonheurs et souffrances ne dépendent pas fondamentalement des circonstances extérieures mais de l’esprit lui-même.
Comment comprendre cette méprise qui nous fait chercher au dehors ce que nous ne pouvons trouver qu’au dedans ?
Une personne au visage propre et net se regardant dans un miroir voit un visage propre et net. […] Le reflet n’a pas, en vérité, d’existence ; seul le visage existe. Oubliant le visage, nous prenons son reflet pour réel.
[…] Si, découvrant dans le miroir la saleté de notre visage nous entreprenons de laver le miroir, quand bien même nous frotterions pendant des années avec force savon et abondance d’eau, rien n’y ferait, pas la moindre saleté ni la moindre tache ne disparaîtrait du reflet. »
Bokar Rimpotché.
Nous pensons généralement que bonheurs et souffrances viennent de circonstances extérieures. Continuellement affairés, d’une manière ou d’une autre, à réorganiser le monde, nous tentons d’écarter un peu de souffrance par ci, de rajouter un peu de bonheur par là, sans jamais atteindre le résultat souhaité.
[…] Le point de vue de la méditation considère au contraire que bonheurs et souffrances ne dépendent pas fondamentalement des circonstances extérieures mais de l’esprit lui-même.
Comment comprendre cette méprise qui nous fait chercher au dehors ce que nous ne pouvons trouver qu’au dedans ?
Une personne au visage propre et net se regardant dans un miroir voit un visage propre et net. […] Le reflet n’a pas, en vérité, d’existence ; seul le visage existe. Oubliant le visage, nous prenons son reflet pour réel.
[…] Si, découvrant dans le miroir la saleté de notre visage nous entreprenons de laver le miroir, quand bien même nous frotterions pendant des années avec force savon et abondance d’eau, rien n’y ferait, pas la moindre saleté ni la moindre tache ne disparaîtrait du reflet. »
Bokar Rimpotché.
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